24/08/2010

Le tunisien: audaces, libertés ou crises d'identités !?

Mon père disait, l'innovation chez nous c'est transformer le vieux pour faire du neuf. Pour en suite l'user et en abuser de lui, afin d'en refaire le vieux truc d'autrefois, ou presque. Oh nous les tunisiens, pas tous quand-même, mais la majorité qui sans le vouloir ou sans en être consciente, est entrain de transformer petit à petit quelques normes et valeurs de la société. Nos valeurs, celles du tunisien, le vrai. Cette fois pas pour les rajeunir ou les relancer à la mode, mais pour élire sur le trône de identité les nouvelles valeurs, la nouvelle marque de fabrique "Made in Tunisia".
La plus part d'entre vous, à remarqué la nouvelle vague d'audace que nos journalistes, cinéastes, acteurs et artistes etc. … essaye de défendre et pousser vers l'avant de la scène, en espérant que ça apprendra à la masse, à bien voire les choses, savoir juger, apprendre à critiquer, concevoir et prendre position … tout en oubliant les mauvaises habitudes de la communication interhumaine, qui elles aussi sont étrangères au tunisien, pouvant êtres d'origines berbères mais n'a jamais été un barbare.
Soyons d'accord que la barbarie est bien un concept, auquel on peut attribuer plusieurs définitions. Le concept de barbarie a une connotation péjorative, qui peut traduire à la fois le mépris pour l’autre, l’étranger, ainsi que la crainte qu’il inspire. Cependant, pour Thucydide, il possède aussi un sens technique : celui des valeurs locales opposées aux valeurs supposées universelles du civilisé, par exemple l'intérêt du clan avant la justice générale. Comme ça quant on traitera quelqu'un de barbare ça sera soit a cause de sont comportement en lui-même soit a cause des finalités ou des objectifs cachés derrière des comportements n'ayants pas l'aire d'être barbares.
Bref, revenons a nos moutons, et ça me fait un peu rire de dire moutons car j'ai envie de punir le berger pour les dégâts causé par ses protégés mais contentons-nous de dénoncer les petits fougueux. Citons comme exemple la nouvelle chanson du rappeur tunisien "Balti" de son dernier album "journal" et la piste "veni vidi vici" version remix qui, selon le chanteur, et dans une interview accordé à "mosaique fm", n'est qu'une réponse  aux injures qu'il est entrain de subir sur les pages fans et celles anti-balti sur le résau social facebook. Le pire dans tout ça, c'est que cette piste comporte trop de gros mots, d'un style pas du tout étrange aux propos injurieux de notre quotidien malencontreusement,  et avec une mauvaise traduction, de la langue arabe vers la langue française. Jusqu'ici tout va bien mais la catastrophe, est que cette version remix soit sortie officiellement sur le CD que la société Phonie vient de produire pour cet (artiste). Je vous laisse le soin de relier cela, aux nombreuses définitions qu'on peu attribuer au concept de barbarie.
Le problème, est que ce chanteur ne fait pas l'exception, ni qu'il innove dans cette décadence, puisque nombreux sont qui l'ont précédés, officiellement comme les rappeurs undergrounds, et non officiellement comme d'autres chanteurs dans des soirées privés que les vidéos sur youtube et dailymotion sont toujours prêtent à en témoigner. L'exemple de Balti n'est pas le seul, rien à que regarder les nouvelles tendances dans la publicité, les nouveaux feuilletons tunisiens, les propos de plusieurs présentateurs télé etc. … Laisse a supposer que: "à la recherche de la liberté et dans l'audace de réclamer cette liberté, le tunisien a fait tomber l'héritage et les valeurs à transmettre, le voilà ainsi face à une crise d'identité, laissant son esprit attaché aux rêve Américain, la vie qu'il aurait eu si l'occasion     se présente pour quitter son quartier vers le (paradis) européen, ou tout simplement regarder "casting" et dire "pourquoi pas moi". Mais je ne cesserais jamais de vous dire ,on n'est pas comme ça, "a7na, manèch hakka".