24/09/2010

Le Tunisien: Quand il paye Facebook


Le tunisien, certes je parle de celui qui c'est fait déjà une place dans le monde virtuel, celui où les contraintes "VISA, moyens, aptitudes et besoins" ont peu d'influence. Là où on peu si facilement fausser compagnie à qui que ce soit. Se trouve désormais obligé à voltiger à basse altitude, ou ramer tout doucement sans faire de vagues, pour passer inaperçus aux radars de contrôle, l'œil qui voit tout, l'œil qui contrôle tout, l'oiseau au bec tranchant qui survole nos têtes, délimitant les bords et les rebords de ce petit bassin que ATI baptise internet. 

Pour un nombre acceptable de fournisseur d'accès, et avec 3,6 millions d’utilisateurs internet pour 10,5 millions d’habitants, la Tunisie occupe la 1ere place parmi 57 pays africains, et la 6ème place parmi 17 pays arabes de la région Moyen-Orient – Afrique du Nord. Mais la majorité des internautes tunisiens convergent tous et en même temps vers facebook, puisque (404 Not Found; The requested URL www.o_O'.com was not found on this server), ne s'affiche pas. Ce qui m'alarme ce n'est pas la présence massive de tunisiens sur facebook, mais plutôt l'image, qu'ils sont entrain de graver sur la roche, de transmettre au monde entier. Je vous invite tous et sans exception à parcourir les pages tunisiennes et groupes facebook, et comparer le nombre d'adhérent de ces pages, tout en les classant; pages intéressantes point de vue informations et contenue, et pages qui ne servent quasiment à rien.
Certains, y ont trouvé un créneau pour faire de la pub, d'autres pour grouper leurs semblables et bannir ceux qui ne partagent pas leurs idées, d'autres juste pour le phénomène de mode "je suis sur facebook". Mais si par censure, on génère un cyber-entonnoir qui mène automatiquement à facebook, il sera le nouveau berceau du régionalisme, de l'appel à la haine, des rumeurs destructrices et un très bon entraineur de la décadence des jeunes.  une palissade qui renfermera tout ça, finira un jour ou l'autre par imploser, après avoir crée comme in effet de dépendance, chez cette masse en ébullition.

                Comme l'étaient d'autres sites auparavant, aujourd'hui c'est facebook le site le plus populaire en Tunisie, voir même le site le plus visité. Que l'on veuille ou non, c'est une image de référence du tunisien qu'il est entrain de réfléchir, une image que nous sommes entrain retoucher et d'affiner les détailles. Est quand le tunisien, chaque début de mois, passe par les bureaux de poste pour payer la facture de téléphone y compris les droits de connexion à internet, c'est en fait les droit d'accès à facebook qu'il est entrain de payer, et je le conseille de cotiser, puisque le jour où ce dernier subira le même sort que ses prédécesseurs, la cure de désintox lui coûtera les yeux de la tête. Est-ce ça le prix de la censure ?