18/08/2010

Le tunisien: Plagiat, simple crise de créativité ou pire encore ?





C'est fou comme de nos jour tout est imitation. Vous pouvez me croire sur parole, puisque je fais le tour de tous les souks à bas prix de la capitale au moins un jour par semaine, Parfois par simple flânerie et souvent à la recherche de la perle rare; pourquoi pas la lampe d'Aladin.  Le fait que je trouve la majorité des produits proposés, variant de la plus pire imitation à celle qui semble tenir pour au moins un mois d'utilisation, ne me choque pas. Puisque il nous est plus facile d'importer ou de copier, plus ou mois fidèlement, un produit, que de transférer la technologie nécessaire à sa fabrication, plus encore à avoir l'idée de concevoir un tel bien.

Donc le vrai problème ce n'est pas dans la fabrication elle-même  ou la commercialisation, mais dans la conception. Pourtant j'ai fait parti un jour de l'une des écoles supérieures de Tunis, où on ne cessait jamais de nous inculquer, les ficelles de la création ou l'art de la chasse aux idées. Tout était bien évidement purement théorique, mais quand même, c'était le bout du chemin, est a nous de poursuivre hors heurs de cour et surtout hors examen. Je garde le souvenir des  4ième années marketing, des amis à moi, ont eus pour projet de réaliser des spots publicitaire pour les deux operateurs téléphonique sur le marché à cette époque. Ils ont formés des groups de huit, faisant ainsi six groups en tout. Le projet était annoncé, délai de livraison un mois.

Ce qui m'a vraiment fait plaisir, la date des visionnages étant venue, c'est que j'ai eu l'occasion de participer à l'élaboration de quelque idées, vue je n'étais pas dans la même filaire qu'eux, mais les 4ième années était tous dans la même galère d’où plus que de l'amitié nous réunissait. Bref revenons, j'ais due répondre à des tas de questions, remplir de tas de formulaire que j'ai crue que c'était leurs notes de PFE mise en jeu. Mais le plus grand plaisir que j'ai eu, c'est que  sur les six pubs diffusés, l'innovation était de six sur six, tout en respectant les chartes graphiques de chaque opérateur, le timing, la qualité … etc.   C'était un plaisir.

Mais qui fait mal dans cette histoire, c'est que après quatre voir cinq années, après avoir quitté l'établissement, personne mais personnes des membres des six équipes n'a décroché un poste dans une boite de pub, ni même un magazine, rien. La majorité à fini par se sentir à l'aise au font d'une chaise d'un centre d'appels, d'autres des poste dans des PME avec un CDD renouvelé pour la 4ième fois, d'autres ont essayé, tout comme moi de se lancer dans leurs  projets, mais qui, pour la majorité, on patauge entre les requins.

Revenons à l'essentiel, après avoir visionné, revisionné la pub de " Délice mamzouj " sur ça m'a rappelé une pub, que jusqu'ici toujours présente sur les chaines française, celle du fromage blanc "caprice des dieu", le même concept; un couple d'amoureux qui déguste "le produit"  et tout autour d'eux s'arrête, les baigneurs arrêtent de faire du bruit, les parents font taire les enfant, le bateau s'arête, même le parachutiste essaye de taire son cri avant de tomber à l'eau…  . Pour, notre (très cher) " Délice mamzouj " est C'est ce que nous montre la nouvelle pub Délice mamzouj tournée dans le centre ville de Tunis, un couple s'apprête à manger un yaourth "Délice mamzouj", tout s'arrête. Les gens, le métro, enfin bref aucun bruit ne doit venir gâcher ce moment de pur plaisir. 
 

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La question pour laquelle je cherche une réponse, est que je ne trouve que de questions supplémentaires, c'est : pour quoi est-on comme ça !? 

·            Est-ce dû a un défaut de formation? Ou plutôt celui d'un faut recrutement!?

·            si c'est un seul mauvais recrutement, a quel niveau de l'hiérarchie ? 

·            La pub à été validé!! Voir "Délice" n'est pas une si petite entreprise

·            Sommes-nous aujourd'hui les chefs à mettre l'homme qu'il faut à la place où il ne faut pas?

·            Pourquoi le "mérite" n'est qu'une marque de cigarettes qui se vends au pris cher?

Est-ce que à force de nous laisser aller, allons-nous perdre la ou les capacités à cogiter, veulent-ils tuer tout esprit de création, même rêver n'est plus si facile qu'avant. Entres mes années passé en tant qu'étudiant rêveur et ceux d'aujourd'hui, des journées en tant que dur travailleur, la création est toujours en hibernation, mais je sais reconnaitre le plagiat en flagrant délit. Mais gardons toujours espoir, on n'est pas comme ça "a7na manèch hakka".

un petit coucou à : Mramdhen 2.0
qui m'a devancé pour écrire sur cette pub.  

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