10/09/2010

Le Tunisien: Lassitude et le terminal de la vie





       Certains définissent la vie comme un voyage qu’on est obligé de faire, parfois dans des chemins tout tracées qu’on décrit de destin et souvent nos choix aboutissent à des finalités plus ou moins appréciés. Bien que généralement, l’être humain ait la manie d’attribuer tout ce qui est propice à ses choix, quant au pire, c’est à sa destinée qu’il octroi. Et en fuyant le destin, on se retrouve tous un jour ou un autre dans le terminal de ce grand aéroport de la vie, vers d’autres cieux, d’autres rivages trimbalant nos souvenirs qui sont nos derniers bagages.

       Pour changer ou juste par envie de changer, pour une nouvelle vie ou pour un nouveau mode de vie, Des fuyards, lâches et vaincus ou de vaillants déserteurs de cette grande arène qui est la vie. Ou tout simplement épuisés, on est tous épuisés de quelque chose, de défendre une idée, un point de vue, une réalité ou in idéal à réaliser. Épuisés d’essayer de comprendre et de faire comprendre aux autres ce qu’est la vie, un voyage, un combat ou un passage obligatoire d’un monde à un autre. Pour certains la vie se résume dans ses plus simples décors, les besoins naturels qu’on essaye à tout prix de satisfaire, au détriment de nos sentiments, nos valeurs et nos idéaux. Des idéaux qui deviennent de plus en plus rare, de plus en plus inexistant dans cette jungle que l’homme est entrain de bâtir. La majorité fini par passer inaperçus, gâcher toute une vie et rater de multiples occasions de marquer son passage dans l’histoire, par manque de persévérance ou manque de convictions ou tout simplement par lassitude, la tendance de la nouvelle ère.

Bien que l’esprit de critique, chez ceux qui le possèdent bien évidement, est comme la mort ; une maladie incurable qu’on attrape à la naissance. Donc tous ceux qu’on retrouve au terminal, ne se rendent pas compte que fuir un problème ou un incompris ou le faite d’être incompris, c’est vers une autre bataille qu’ils se dirigent. Reste à vérifier, qu’avons-nous fait dans la précédente. Combien de chantier inachevé avons-nous laissé derrière sois, combien ceux qu’on a laissés assoiffés de connaitre le chemin de la vérité. Au moins on aurait dû leurs apprendre à déchiffrer le peu de vrai dans cette vague de désinformation, la goute douce de cet océan salé. Ceux-là finirons par ne plus avoir confiance en qui que ce soit, entraînés par le courant, et au bout de l’entonnoir c’est le fond de la bouteille qui les accueillera. Donc il ne faut pas être choqué d’avoir étés abandonné par les siens ou incompris dans la nouvelle bataille qu’on va un jour ou l’autre mener.


        Avant de prendre ce vole, pensez à laisser votre lassitude au terminal de l’aéroport, profitez de cette escale pour mener la bataille primordiale, affrontez l’ennemi de toute épopée, mettez le hors d’état de nuire, gagnez le combat contre l’abandon. Apprenez nous à ne pas abandonner, pour comprendre ce qu’est la vie. Un terme que je n’ai pas eus la certitude de définir, voulez vous le considérer comme un combat ou un voyage, allez vous persister ou encore une fois fuir ?
Pour une fois, j’ai envie de vous dire « on n’est pas comme ça », mais je suis incapable de mettre ma main au feu, c’est cette réalité qu’on doit tous essayer de changer, pour pouvoir un jour changer la vie ou la vision des autres sur la vraie vie.

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